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Jérôme Lambert sur la polémique qui l’entoure : « Ce n’est pas un logement social »


Publié le 24.05.2022


INTERVIEW/VIDÉO - Jérôme Lambert, député socialiste et apparenté de la troisième circonscription de la Charente, se défend quant aux accusations qu’il endure ces derniers jours sur son logement à Paris, « on m’a expliqué que si je voulais loger à Paris, c’était très simple, l’Assemblée nationale avait un accord avec la RIVP (Régie immobilère de la ville de Paris) ».

Avec les révélations de Médiapart, Jérôme Lambert s’est retrouvé dans une spirale médiatique par rapport à son logement parisien, appartement de 95 mètres carrés qu’il paierait seulement 971€ par mois (hors charges) depuis vingt-cinq ans. « Ce n’est pas un logement social » se défend d’abord le député dans « Storytellling » sur MRG Hits et MRG TV. « Quand je suis devenu député en 1986 on m’a demandé si j’avais des problèmes de logement » souligne-t-il, « on m’a expliqué que si je voulais loger à Paris, c’était très simple, l’Assemblée nationale avait un accord avec la RIVP ». Lui et sa compagne ont donc pris ce logement parisien à Paris Habitat il y a vingt-cinq ans « après avoir constitué un dossier ». Un dossier dans lequel il figurait « tout simplement parce que (sa) compagne n’avait pas de revenus » répond le candidat aux législatives. « Nous avons donc signé le bail, mes revenus étaient connus et nécessaires pour obtenir le logement ». Jérôme Lambert tient également à rappeler pourquoi le prix de cet appartement est resté aussi peu élevé en vingt-cinq ans alors même que le prix de l’immobilier continue de flamber dans la capitale. « Le prix du logement a évolué en fonction des éléments du bail. Ils précisaient que c’était l’indice du prix de construction qui valait pour l’évolution du prix dans ce type de baux. Comme cet indice a peu évolué depuis vingt-cinq ans, environ 20%, de moins que l’inflation, mon loyer a évolué, partant d’un prix de marché à l’époque à 1200€ par mois ».

« Je m’attends beaucoup à du négatif parce qu’on connait sa feuille de route »

Alors que le gouvernement d’Elisabeth Borne a été annoncé il y a quelques jours, pour Jérôme Lambert, « il est nouveau dans la forme mais pas dans le fond, on a vraiment l’impression que rien n’a changé ». Le député sortant attend de voir « la politique que le gouvernement va conduire » même s’il considère qu’il y a « des mauvaises nouvelles en perpectives ». Selon lui, « les français attendent autre chose, ils sont préoccupés par leur pouvoir d’achat, l’accès à la santé, toutes les questions liées à la guerre et à l’environnement ». Il ne voit pour le moment pas « ce qu’il y a de positif » en la Première ministre, « à part le fait que ce soit une femme » et s’attend à du négatif « parce qu’on connait sa feuille de route ». Le candidat de gauche aux législatives non investi par la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES) ne voit pas « la principale directive écologique liée à l’environnement ». « Elle nous a montré que quand elle était ministre en charge de l’Environnement et de beaucoup de choses, elle n’a pas laissé de traces impérissables dans ce domaine-là. Elle a plutôt montré un retour en arrière et un retour social et je crains que le prochain quinquennat commence sous ces hospices, c’est à dire bien mal pour les français » ajoute-t-il.

Regardez l'interview en vidéo

Photo : DR

 


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