INTERVIEW - Le candidat à l'élection régionale d'Île-de-France sur la liste de La République en marche, Pierre-Jean Baty, était notre invité, mardi 22 juin. Il est revenu sur le résultat mitigé de la majorité présidentielle au premier tour, dimanche 20 juin, avant de fustiger une action décevante de la gauche et de la droite pour les Franciliens ces dernières années.
Avec 11,76% des suffrages au niveau national dimanche, on pourrait croire que la majorité présidentielle considérait ce résultat comme une claque électorale. Mais visiblement, ce résultat n’a pas déçu ou surpris Pierre-Jean Baty puisqu’il est conforme aux sondages des dernières semaines. Pour le délégué du Modem à Paris, parti qui s’est joint à La République en marche derrière la liste de Laurent Saint-Martin, le problème est ailleurs. « Ce qu’on a vu ces derniers mois, c’est de l’abstention, avec une difficulté à convaincre les Franciliens de la pertinence de l’échelle régionale, de la pertinence de la région pour leur quotidien ». Le jeune politique partage ses souvenirs de campagne électorale pour attester de la difficulté à convaincre, notamment lors de tractations sur les marchés :« on peinait à tout simplement convaincre les personnes à aller se déplacer dans les isoloirs dimanche dernier et on va tout faire dans les prochains jours pour les convaincre d’y aller dimanche ».
Alors que certains fustigent le manque de communication du gouvernement sur cette élection, ce qui aurait favorisé un taux d’abstention historiquement haut de 66,74%, Pierre-Jean Baty considère que c’est avant tout la responsabilité de la région, « l’abstention, c’est aussi l’échec d’une collectivité : la région, qui peine à avoir des résultats, qui peine à montrer qu’elle peut satisfaire les Franciliens sur les transports, etc… ». Selon le colistier de la majorité présidentielle, la faute est donc plutôt celle des précédents partis en responsabilité ces dernières années, « les alternances de droite ou de gauche n’obtiennent pas de résultats ». L’ancien président des Jeunes Démocrates estime que cette absence de résultats se concentre notamment sur les sujets qu’il défend tout particulièrement. « Je pense que sur les sujets de la sécurité et de l’emploi, il fallait enfin obtenir des résultats. Il y a un vrai sentiment d’insécurité qui progresse dans les transports, qui reste la première compétence régionale ».
Photo : LDD
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