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Laure de La Raudière : "il y a une vraie place à droite"


Publié le 19.02.2018


INTERVIEW - Mardi 13 février, Laure de la Raudière, députée de la 3ème circonscription d'Eure-et-Loir était notre invitée. L'occasion de revenir sur les sujets qui ont fait l'actualité de la semaine mais aussi sur le groupe dédié à la cybersécurité et à la souveraineté numérique qu'elle copréside.

Laure de La Raudière, co-fondatrice d'Agir, n'a pas rejoint La République En Marche comme l'a fait Thierry Solère. Et ceci pour une raison dont elle est intimement convaincue : « il y a aujourd'hui une vraie place à droite pour réunir des gens qui ont une vraie vision européenne. » Pourtant, il est clair que le but de ce parti est aussi de marquer une scission avec la politique de Laurent Wauquiez. « La politique de Laurent Wauquiez se droitise. » Et cette scission remonte à un « événement qui a été majeur. » Celui-ci date de l'entre-deux tours de la présidentielle. A l'époque, Marine Le Pen et Emmanuel Macron accèdent au second tour. Pourtant « le bureau politique du parti Les Républicains a refusé de faire un choix clair entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Ça m'a profondément choqué. Ça veut dire qu'en tant que parti politique, on n'est pas capable de dire que, pour nous, c'est mieux Emmanuel Macron que Marine Le Pen ».

Laure de La Raudière : "On a besoin de défendre les valeurs de la République en France"

Laure de La Raudière a récemment été nommée coprésidente du groupe dédié à la cybersécurité et à la souveraineté numérique. Sur les 13 cyberattaques qui ont eu lieu en 2017, elle explique qu'il faut faire preuve de plus de vigilance. « Il y a 200.000 nouvelles menaces par jour. On lutte contre ces menaces, en revanche, il faut qu'on améliore la pédagogie qui est faite auprès des citoyens, des PME et des grandes entreprises sur la nécessité de prendre en compte ces menaces de façon extrêmement sérieuse. » C'est d'ailleurs à cela que se dessine le nouveau groupe dont elle est coprésidente avec Florian Bachelier, lancé récemment. « Le but, c'est de faire de la pédagogie concernant ces nouveaux risques, aussi bien auprès des PME qu'auprès des particuliers ».

Sur le service national universel, Laure de La Raudière est favorable à une obligation : « Moi je suis favorable à ce que ce soit obligatoire ». Car pour la députée, il faut que ce service ait du sens. Plus encore, il faut donner du sens à un rassemblement autour des valeurs de la République. « Le sentiment de rassembler toute une classe d'âge, de tous les milieux sociaux, au sein d'un service avec comme creuset les valeurs de la République, je pense que c'est une bonne chose, et que notre société aujourd'hui en a besoin. On a besoin de défendre les valeurs de la République en France. On a besoin de se rassembler. »

Crédit photo : MRG / Lucas Pierre

 

 

 


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